lundi 12 janvier 2015

Tromperie, Adultère ?

Inutile de se voiler la face, qui dit crise de la quarantaine dit la plupart du temps tromperie, adultère, relation extra conjugale... Moi, j'y pense chaque jour et en ce moment chaque jour un peu plus. Cela fait maintenant 3 mois que je n'ai pas eu de rapport sexuel avec mon épouse, 3 mois c'est long, très long... et cela laisse le temps de cogiter, de méditer, de se ronger les ongles mais surtout d'avoir des pensées malsaines ou d'imaginer le pire.

Alors mon épouse m'avait dit il y a maintenant presque 2 mois que nous ne ferions plus l'amour car elle n'éprouvait plus de désir pour moi et n'était plus amoureuse de moi. Mais jusqu'à quand puis-je accepter cette situation, et est-ce que cette situation va durer dans le temps ? Puis-je physiquement tolérer cela sachant que cela crée un état de frustration.

Et puis soyons pragmatique, réaliste une seconde, quels sont les signes d'une forte probabilité d'infidélité ?

1 elle s'occupe beaucoup plus de son apparence ?

-> Oui, dès qu'elle va à l'extérieur elle se pomponne, se parfume, se maquille, chose qu'elle ne faisait quasiment pas auparavant. Une demi heure de maquillage avant d'aller à la salle de sport...

2 Elle évite d'avoir des rapports sexuels ?

-> Oui, on ne peut pas faire plus, 0 sexe en 3 mois. Elle m'a demandé de ne pas essayer car elle me repousserai.

3 Elle cesse de vous prêter attention ?

-> Oui, elle ne prête quasiment plus attention à moi. Plus de ça va ? comment tu te sens ? plus de gestes tendres, plus de je t'aime, plus rien du tout
4 Elle ne passe plus de temps avec vous ?

-> Oui, elle m'avait annoncé il y a 3 semaines son intention de "m'accorder" une soirée par mois juste tous les 2. J'attends avec impatience la soirée du mois de janvier...

5 Elle est plus secrète avec son téléphone ou sur son ordinateur ?

-> Oui, nous avions auparavant un mode de fonctionnement assez libre où chacun avait accès à l'ordinateur et au téléphone de l'autre. C'est fini, elle a mis ou changé les codes, met toujours son téléphone en silencieux, l'oriente pour que je ne puisse pas voir ce qu'elle fait, le met sur la vitre comme ça je ne sais pas quand elle reçoit un message le soir ou la nuit...

6 Elle disparaît pendant des heures sans explication ?

-> Dans un sens oui, je ne sais effectivement pas ce qu'elle fait de ses journées, je n'ai aucune idée de son planning, elle rentre quand elle veut et m'a demandé de ne pas lui faire de visite surprise ou de flicage à son travail.

7 Elle vous harcèle plus que d'habitude ?

-> Oui, elle ne voit que du négatif, des défauts dans tout ce que je peux entreprendre ou faire, elle est à vif, irritable et la moindre contrariété prend des proportions surréalistes

Le Diagnostique, alors docteur, c'est grave ? Euhhhhhhhh, comment vous dire...

Alors oui j'ai des doutes !!!

samedi 10 janvier 2015

Définition...

Mais la crise de la quarantaine chez la femme c'est quoi exactement ? 

Voici quelques éléments de réponse que j'ai pu trouver sur internet et qui résument complètement ce que traverse mon épouse en ce moment
 
"Chez la femme, cette crise se manifeste suite à une remise en question de la vie en général. Les symptômes de cette crise de la quarantaine chez la femme sont l’ennui, les colères soudaines, l’irritabilité, la déprime, l’envie et aussi la jalousie à l’égard des autres femmes plus jeunes. La femme, à cet âge, veut changer son physique. Pour cela, elle change de coiffure, suit des régimes ou fait du sport pour perdre du poids. Elle a même parfois recours à la chirurgie esthétique pour sculpter ses imperfections."

"Cette crise se traduit très souvent par un repli sur soi ou à l’inverse, par un besoin de s’évader. Votre conjoint devient votre bouc émissaire. Survient alors un isolement physique qui vous fait perdre votre appétit sexuel, votre envie de communiquer et de partager. L’autre ne vous apporte plus grand-chose et ce qui n’était au départ qu’une crise personnelle et identitaire devient une véritable crise du couple. Il ne faut donc pas la prendre à la légère, et parvenir à faire la part des choses."

"La crise de la quarantaine peut amener à commettre des folies (l’adultère, la séparation brutale avec son conjoint , par exemple), en menaçant la stabilité de son couple et en ne tenant plus compte de l’effort dépensé durant de longues années pour bâtir un heureux foyer. La vie à deux prend un aspect d’égoïsme et d’indifférence envers l’autre. Sous divers motifs, volonté de changer sa vie, de rajeunir, de récupérer le temps perdu ou d’inaugurer un nouveau départ vers la liberté."

Que dire de plus si ce n'est que l'on se retrouve face à une personne qui a des comportements surréalistes, incompréhensibles, incontrôlables, profondément égoïstes et que l'on ne reconnaît plus. Cette personne vit dans une bulle coupé de la réalité et ne veut et ne peut rien entendre. Au fur et à mesure que le temps passe, la personne qui traverse cette crise va avoir la fâcheuse tendance à vouloir inverser les rôles et faire porter à son conjoint la responsabilité de la situation. Même si au départ elle a manifesté un certain intérêt à notre ressenti, notre peine face à cette situation, ce sentiment ou cette compassion disparaît quelques jours ou semaines plus tard.

Cela se traduit aussi par de plus en plus de reproches sur tout et rien et la moindre contrariété prend alors des proportions démesurées. Mon épouse dit vivre dans l'ensemble plutôt bien la situation mais ce n'est pas aussi simple. Elle est tout d'abord frustrée de ne pas pouvoir réaliser tous ses désirs ou même fantasmes du fait de contraintes familiales, maritales, financières ou autres. 

Il y a ensuite le doute, elle doute constamment, sur ses envies, sur le futur, sur son couple et probablement sur elle-même. Elle n'a de cesse de changer d'avis, d'attitude qui la font passer parfois dans la même journée de phases euphoriques où elle peut être tendre, attentionnée, rigolote à des phases de cruauté, de méchanceté gratuite et de rejet de l'autre. Alors par ricochet moi aussi je doute, je suis balloté et vis dans une incertitude remplie d'espoir et de désespoir et c'est l'une des choses la plus difficile à vivre.
 
Malheureusement face à tout cela il n'y a pas vraiment grand chose à faire si ce n'est attendre... La seule et unique chose que je recommanderai, c'est de penser à soi, à ses enfants, de reprendre la main, de se protéger en fixant certaines limites, d'essayer de se persuader que de toute façon nous n'avons n'avons aucun "contrôle" sur notre partenaire et qu'il faut avancer. Si quelque chose arrive, cela arrivera de toute manière. Commence alors une phase très difficile dont je ne suis pas moi-même sorti car mon cerveau et mon cœur ne sont pas toujours d'accord : Réussir à s'extirper de cette spirale destructrice qui nous entraine dans un mélange de haine, de colère, d'amour, de tristesse, de dépression, de déception, d'espoir, de jalousie, de doutes et parfois même de violence. 

Voilà donc tout l'enjeu, se reconstruire et avancer. Et si l'autre arrive à faire et souhaite faire ce travail indispensable d'introspection, de remise en question, de questionnement, si l'autre accepte finalement de vouloir dialoguer, échanger sans tabou, sans éluder de questions alors peut-être arriverons-nous à nous reconstruire ou sera-t-il tout simplement trop tard parce que de liens auront été cassées ou que des actes destructeurs auront été commis entre temps... Serai-je capable de pardonner, de refaire confiance ? L'amour nous fait parfois faire des choses complètement dingues, alors pourquoi pas ? Mais à ce jour je n'ai pas les réponses à ce questionnement.

A bientôt.

Monsieur T, fatigué, épuisé, mâché, mais toujours debout

jeudi 8 janvier 2015

Tsunami !!!
 
Aujourd'hui j'ai pris la décision de créer mon premier blog pour évoquer un sujet qui me touche de plein fouet, la crise de la quarantaine...

Cette crise je la vis ou plutôt je la subis depuis maintenant un peu plus de 2 mois... On parle souvent de la crise de la quarantaine chez l'homme, du fameux "démon de midi", mais dans mon cas il s'agit de mon épouse qui vient d'avoir 36 ans. 

Pour commencer plantons le décor, je connais et vis avec mon épouse depuis 12 ans, nous nous sommes mariés il y a 8 ans et nous avons 2 enfants, une fille de 7 ans et un garçon de 5 ans. Notre vie de couple n'est pas toujours été facile comme tout un chacun, l'arrivée de nos enfants, la difficulté de trouver une place pour notre couple, son investissement démesuré dans son travail, ou sa tendance à dormir, dormir et dormir les week-end. Rassurez-vous !!! moi je râle, je ne suis pas très démonstratif en terme de tendresse, je suis assez réservé sur mes sentiments et j'ai tendance à ne pas refermer la porte des placards ou éteindre les lumières. Bref il y a 2 ans, je me suis posé pendant quelques semaines des questions sur notre devenir, sur ce qui nous attachait, sur ce qui nous manquait. Nous sommes allé consulter une psy quelques séances mais mon épouse n'a pas souhaité prolonger l'expérience. Malgré tout, cela nous a permis d'évoquer ensemble ce qui nous dérangeait et d'envisager des solutions.

Après cette réflexion j'ai voulu continuer notre histoire d'amour car j'étais persuadé que nous arriverions mutuellement à faire des efforts pour essayer de répondre aux attentes de l'autre. C'est effectivement ce qui s'est passé, il y a eu du mieux, pas la perfection bien sûr mais du mieux.

A part ça dans la vie, je suis un papa qui s’occupe beaucoup de ses enfants, plus que mon épouse. C'est un choix qui me va bien et cela a permis à mon épouse de s’épanouir professionnellement, elle a d'ailleurs monté son entreprise il y a maintenant 1 an. Elle a toujours mieux gagné sa vie que moi mais cela ne m’a jamais dérangé. La réussite est pour elle très importante, elle l’est beaucoup moins à mes yeux, je préfère la notion de bonheur, d'amour. 

A la base mon épouse est plutôt casanière, peu ouverte aux autres, n’aimant pas trop sortir à l’inverse de moi qui suit curieux et aime le partage mais on se complète et c'est ce qui faisait notre force. 

Depuis la mi- novembre, les choses se sont sérieusement compliquées…

Elle a soudainement pris conscience que le temps passe, que son corps change, elle a découvert ses premières rides et ce constat à entrainé chez elle des désirs qui me sont apparus incompatibles avec notre vie de couple et de famille.

Elle m’a dans un premier temps annoncé son désir de plaire, de sortir, de s'amuser et de rencontrer d’autres personnes. Pourquoi pas !! Cela me parait normal d'avoir envie de plaire mais aussi d'avoir aussi une vie à l'extérieur c'est plutôt bénéfique pour la vie de famille et de couple.

Malgré tout, j'ai senti un changement assez brutal, un malaise chez elle mais aussi chez moi. Je lui ai donc demandé de préciser ses intentions quelques jours plus tard. 

Ce qu'elle m'a annoncé ensuite, je l'ai vécu comme un Tsunami, une trahison, de la cruauté mais en même temps de l’honnêteté. 

Elle m’a d'abord indiqué qu’elle m’aimait toujours MAIS qu'elle n’était plus amoureuse de moi, qu'elle n’avait plus de désir pour moi, qu'elle ne m’admirait plus, que nous n’aurions plus de relations sexuelles mais que je pouvais continuer à avoir des gestes tendres et à l’embrasser. Elle m'a reproché ensuite de ne pas lui apporter assez de sécurité financière !! Ah l'argent et ma femme, vaste sujet !!!

Elle m’a dit enfin qu’elle éprouvait le besoin de plaire aux hommes, de sortir, de draguer et se faire draguer et de coucher ou non avec d’autres hommes. Pour la citer « je souhaite faire ce que je veux, comme je veux, quand je veux et avec qui je veux ».
Partant de ce constat, elle m’a aussi dit qu’elle ne pensait pas que je ne pourrai accepter cela et qu’à priori la séparation et le divorce apparaissaient comme l’issue la plus probable.

Le coup a été terrible… Très très difficile à encaisser lorsque l'on aime une personne. Le fameux Tsunami !!!

Les fêtes approchant et prenant en considération l’importance de ce moment pour nos enfants nous avons souhaité remettre notre décision au mois de janvier. Pendant une bonne semaine mon épouse a eu de la compassion et de la tristesse à mon égard car elle voyait que je souffrais, ce qu’elle n’avait d’ailleurs pas trop envisagé, elle pensait à tort que cette annonce serait un soulagement pour moi. 

Mais peu à peu ce sentiment s’est estompé et j’ai eu le droit à des mots comme « pleurnichard », « caliméro » et elle m’a dit que je la gavais à lui poser toujours les mêmes questions.

A côté de cela, elle a installé un code sur son téléphone, changé les mots de passe sur sa messagerie, elle est devenue plus que pudique avec moi, elle s’est inscrite dans une salle de sport (elle a toujours détesté les salles de sport) et elle y va entre 4 et 6 fois par semaine, elle a renouvelé sa lingerie, un peu sa garde robe, elle est devenu très coquette et maquillée quand elle va à l’extérieur et même à la salle de sport, elle parle de faire des injections de botox, elle s’était planifiée un week-end et le Nouvel An en solo.

J’ai commencé à « psychoter », j’ai donc été voir sur son pc, j’ai espionné son historique, je me suis créé un profil sur Meetic pour essayer de la trouver ce que j’ai cru d’ailleurs. Je lui ai parlé de ce que j’avais fait et du coup elle a changé son mot de passe sur son ordi.

De mon côté j’ai eu besoin de parler et la discussion avec mon épouse n’étant pas possible, elle la refusait ou elle était conflictuelle, je me suis tourné vers mes et donc nos amis. Et sans la dénigrer et en étant respectueux j’ai parlé avec beaucoup de nos amis, de la situation, de mon ressenti, de mon mal être. Elle a vécu cela comme une trahison m’accusant d’avoir cassé quelque chose.

La vie en colocation a continué mais malgré tous nos efforts pour masquer la situation, nos enfants ont commencé à poser beaucoup de questions, à pleurer pour ma fille et nous avons donc décider de leur parler, avec beaucoup de pédagogie je précise, lors d’une réunion famille. Au cours de cette réunion, nous leur avons dit que Maman et Papa ne savait plus si ils voulaient et pouvaient continuer à vivre ensemble et qu’ils avaient besoin de réfléchir, que ce n'était en aucun cas leur faute, que nous les aimerions pour toute la vie et que nous serions toujours leur papa et maman quoiqu'il arrive. Puis nous avons ensuite répondu à leurs questions. Ce moment s'est fait dans le calme, la bonne humeur même et il a été bénéfique pour tous. Au départ, nous n'avions pas planifié de parler à nos enfants avant une décision définitive

A côté de cela je n'arrivais plus à dormir à ses côtés, j’ai donc décidé (malgré sa forte désapprobation) de dormir en semaine dans la chambre d’ami en gardant le week-end dans le lit conjugal uniquement pour les enfants. Nous avons parlé régulièrement, mais cela devenait très tendu, le ton montait… La situation est devenue invivable et intenable pour moi, j’avais et j’ai toujours le sentiment qu’elle ne voit plus que mes défauts et que chaque jour la liste s’allonge.

J’ai donc décidé de lui annoncer mi décembre que nous nous séparions dans une lettre d’amour de 9 pages. Mais là, patatra, silence et aucun mot pendant 2 jours, puis un orage de sms pour exprimer sa colère et sa tristesse… car elle ne souhaitais pas me parler en face à face (trop en colère). Nous avons finalement longuement échangé, tout déballé par email et sms et elle m’a fait proposé de faire chacun une liste de 4 ou 5 priorités. Puis quelques jours plus tard, lors d’un échange elle m’a proposé de vendre la maison et de partir, d’ici quelques mois, vivre un an dans les îles très loin et voir si on peut sauver notre couple. 

Mais tout cela étant conditionné à plusieurs demandes de sa part (autonomie, liberté et indépendance, comptes séparés avec versement sur compte joint en fonction des revenus, que je m’impose plus avec les autres et me fasse respecter…).
Elle a cependant accepté de faire une concession, celle de ne pas coucher avec d’autres hommes mais pas celle de la séduction et a rejeté mes demandes concernant un questionnement de sa part et beaucoup de dialogue entre nous pour prendre un nouveau départ.
Après avoir longuement réfléchi et hésité pendant une semaine, j’ai accepté le 27 décembre sa proposition avec malgré tout énormément d'interrogations et d’inquiétudes notamment par rapport à ma faculté d’acceptation de ce qu’elle appelle « liberté » au sens large. Mais je me suis dit que si je pouvais sauver mon couple, ma famille je devais le faire.
Après cela, nous avons vécu 4 jours un peu euphoriques avec des gestes tendres, de la complicité (rien de plus je précise!!!)

Mais l’atterrissage est brutal depuis à nouveau quelques jours. Je vis mal par exemple qu’elle consulte et envoie des message sur son téléphone en le tenant orienté pour que je ne puisse pas voir, nous n’avons jamais eu ce genre de rapports. Je me demande si elle pourra avoir à nouveau du désir pour moi et si un jour je pourrai refaire l’amour avec ma femme. Mon plus gros problème est qu’elle n’a pas envie de parler, de dialoguer, que ça la gonfle et ça pour moi c’est suicidaire... Je me demande aussi si elle m'a déjà ou va me tromper...

De son côté, la moindre contrariété lui fais remettre en question notre projet, elle est cruelle dans ce qu’elle peut me dire ou me reprocher et petit à petit je devient son bouc émissaire, responsable de tout et de rien.
Aujourd’hui je suis constamment partagé entre l’espoir, l’envie d’y croire et le fait de me dire que je connais malheureusement déjà la fin de l’histoire mais que je ne veux pas et ne peux l’accepter… et le quotidien n’est pas vraiment là pour me rassurer.
Voilà, je suis parti dans tous les sens mais je suis comme ça...

La suite dans mon prochain post et n'hésitez pas à commenter
Monsieur T